En créant Caravel, nous avons voulu permettre à tous les individus de profiter de la retraite qu’ils méritent.
Mais au-delà de cette sécurisation, nous avons surtout souhaité donner du sens à la notion d’épargne. Rendre une démarche habituellement personnelle en un geste collectif, faisant sens pour tous, et visant un objectif crucial : celui d’utiliser cette manne financière incroyable pour créer de l’impact écologique.
Car à quoi bon arriver à la retraite dans un monde qui prend feu ?
Dans un article qui oppose l’impact implicite de nos choix du quotidien (quoi manger, quoi acheter, comment se déplacer, comment s’habiller…) face à ceux que nous faisons dans l’urne, Bon Pote met en lumière le concept de “vote par l’argent”, soit la prise de conscience que toute action personnelle entraîne une réaction sur le climat.
En finance, c’est la même chose.
Sans volonté de culpabiliser ou de pointer du doigt, notre capital a un impact qui, pour la majorité des gens, n’est pas maîtrisé.
Enfin si.
Il est maîtrisé, oui, mais pas par son propriétaire. Plutôt par une banque.
Une banque qui va utiliser cet argent dans son propre intérêt, selon ses propres convictions qui sont souvent très, très opposées aux valeurs du client.
Voilà pourquoi, chez Caravel, nous invitons souvent le public à (re)prendre le contrôle de son épargne, à l'utiliser pour soutenir ce qui fait sens pour lui, en toute transparence pour arriver à “voter” avec son épargne.
Cependant, cette notion peut parfois être floue ou difficile à imaginer concrètement. Ce qui ne devrait jamais être le cas.
Tout ce qui touche à l’argent doit être parfaitement transparent, parfaitement traçable.
Sinon, c’est la porte ouverte vers la confiscation de l’épargne.
Alors nous allons vous aider à y voir plus clair.
Ce que finance votre épargne chez Caravel : impact et transition écologique
Si nous faisons le choix du tout écologique, c’est parce que les missions qu’affronte notre monde ne peuvent pas être attaquées par des demi-mesures.
Aujourd’hui, le secteur financier a un rôle essentiel à jouer pour atteindre les objectifs ambitieux visant à assurer la transition énergétique. C’est simple, comme nous le verrons plus bas, sans correction économique, tout rêve d’une société responsable est vain.
En pratique, de notre côté, cela signifie que nous avons mis en place une méthodologie qui mise à 100% sur le financement de fonds et d’entreprises qui œuvrent pour la transition. Et cela va au-delà de l’analyse des différents critères ESG.
Nous nous basons plutôt sur :
- L’exigence du label Greenfin
- La réglementation européenne sur le climat (Taxonomie, SFDR - article 9)
- L’analyse au niveau des entreprises (Climetrics, CDP, approche ESG best in universe)
Cette méthodologie nous a permis d’analyser 1130 fonds pour en pré-sélectionner qu’une poignée, afin de financer les secteurs favorables à la transition écologique & exclure les industries polluantes.
Nous nous focalisons donc sur les 8 secteurs d'activité qui entrent dans le champ de la transition énergétique et écologique et la lutte contre le changement climatique, selon les Nations Unies.
- Énergie verte
- Bâtiment propre
- Industrie responsable
- Nouvelles technologies
- Gestion des déchets
- Contrôle de la pollution
- Agriculture responsable et forêt
Concrètement, cela veut dire que votre épargne va exclusivement financer les entreprises de ces secteurs, et rien d’autre.
Tous nos et donc vos efforts visent à propulser la transition écologique, et fort logiquement, nous bannissons avec véhémence (et une toute petite pointe d’ego trip) les industries telles que les combustibles fossiles.
Financer l’énergie verte
C’est le gros morceau : financer l’énergie responsable et renouvelable, c’est contribuer à construire le monde que nous laisserons aux générations futures. Un monde sans course au pétrole, sans l’incohérence absolue d’une société voulue infinie mais dépendante aux ressources finies.
Chez Caravel, investir sur ce secteur se traduit par des placements au sein d’entreprises comme Vestas (leader de l’éolien), Solaria Energia (énergie solaire), ERG (éolien, solaire, gaz vert), NextEra Energy (éolien et solaire)... et des centaines d’autres, entièrement dédiées à la production d'énergie propre.
Agriculture responsable et forêt
Aujourd’hui, le secteur agricole est quasiment responsable d’un tiers des émissions de CO² dans le monde. Il s’agit donc d’un chantier de premier ordre, et ce même s’il passe encore sous le radar médiatique.
Heureusement, des entreprises comme DSM ou Indigo AG s’attaquent au problème en re-naturalisant l’alimentation du bétail pour la première, et en optimisant la durabilité et la santé des sols pour des récoltes plus responsables.
Bâtiment propre
Pour le coup, sur l’angle médiatique, tout le secteur du bâtiment propre a connu un vrai boost sur ces dernières années, notamment via les actions (très contestées) de différents militants et organisations comme Dernière Rénovation.
Du côté des sociétés à impact, nous trouvons Trane, la filiale construction responsable de Linde, ou même Saint-Gobain. Tous contribuent au monde du bâtiment soit directement, soit en fournissant par exemple des matériaux responsables et recyclés/recyclables.
Le reste : recyclage & déchets, pollution, nouvelles technologies et industries responsables
Les différents fonds d’investissement que nous soutenons comportent des centaines d’entreprises différentes. Mais toutes tirent dans le même sens : elles n’existent désormais que pour créer un monde de demain qui fasse enfin sens, qui s’intègre et s’adapte à la planète, qui mise sur l’harmonie plutôt que l’exploitation ou la destruction.
Ainsi, pour passer rapidement sur chaque secteur restant, on peut continuer à citer des entreprises comme :
- Stericycle, le français Veolia Environnement ou le suédois Renova AB pour le recyclage et la gestion des déchets
- Xylem, Ecolab ou Evoqua Water Technology pour le contrôle de la pollution et le traitement de l’eau
- Des entreprises comme Tetra Tech sur l’utilisation des nouvelles technologies soutenir la transition ou accompagner et conseiller les entreprises dans leur adaptation
- Kingspan Group ou la filiale industrie de Schneider Electric pour les industries responsables
Toutes ces entreprises, et par extension les fonds au sein desquels elles se trouvent, sont gérées par Caravel via notre pilotage maison, conçu pour suivre et s’adapter à vos étapes de vie pour un impact, un rendement et une sécurisation maximale.
Le poids de l’investissement responsable
Si les actions individuelles permettent de grandement réduire son empreinte carbone, à l’échelle du monde, elles ne représentent malheureusement quasiment rien.
Selon l’étude Aviva Pic - WWF - Make My Money Matter, le simple fait de transférer son épargne au sein d’un fonds responsable serait 21 fois plus efficace (au niveau de la réduction de son empreinte carbone annuelle) que de passer à un fournisseur d’énergie renouvelable, d'arrêter de prendre l’avion, et de devenir végétarien.
Il faudrait donc un élan mondial absolument incroyable, solidaire, persistant et international pour créer de l’impact sur le long terme et redéfinir notre relation à la consommation et à l’économie.
Il faudrait un élan… similaire aux situations de confinement pendant la crise du Covid-19.
Avec une baisse de 7% des émissions mondiales de CO², l’année 2020 aura réussi ce qu’aucune autre année avait réussi depuis 2008 : mettre un terme à la progression du réchauffement climatique. Le problème, c’est que ces victoires ne sont ni volontaires ni positives, la première étant causée par une pandémie mondiale, et la deuxième par la plus grande crise économique du 21e siècle…
Donc oui, la petite phrase avait tout de la punchline lorsqu’elle était prononcée par tous les experts il y a quelques années, mais effectivement, il faudrait un Covid par an pour arriver à tenir les objectifs de l’accord de Paris.
Lancer la révolution économique
Pas le choix donc, pour faire changer le monde, il faut arriver à faire transitionner les mécanismes financiers, en arrêtant d’injecter du financement au sein des industries responsables de la dégradation de la vie sur la planète.
Pour nous, cet élan peut profiter d’une impulsion par la retraite, avant tout car le contexte est parfait : celui du temps long.
Une temporalité qui permet l’alignement de deux développements, le personnel (via la sécurisation de son capital dans le futur) et l’universel (via l’édification d’un monde responsable qui fait sens à l’horizon de la prise de retraite). Une pierre, deux coups. Ou comment mettre une pièce de côté pour son avenir équivaut à utiliser cette même pièce pour soutenir l’effort collectif vers un monde meilleur, et vivable.
Voilà donc la double action qui nous définit, qui nous anime en tant qu’entreprise.
Et elle n’a jamais été aussi claire :
Utiliser des produits financiers enfin éthiques pour créer un mouvement vers l’amélioration de la retraite, pour tous, à travers la construction d’un monde responsable.