Labels par ci, greenwashing par là, comment faire la part des choses ? Investir vert est-ce renoncer à la rentabilité ? Comment s’assurer de ne pas être le dindon de la farce ? Passons au peigne fin idées reçues et questionnements afin de vous donner quelques pistes de réflexion et éléments de réponse.
Idée reçue #1 : L'investissement vert ce n'est que du marketing.
Un joli paquet, quelques rubans, un label pour autocollant et le tour est joué, vous n’y voyez que du feu. Comment savoir si l’intérieur du paquet cadeau est aussi beau que la promesse ?
Il existe des labels tels que ISR, Greenfin, Finansol, ou des certifications environnementales qui attestent de l'engagement réel des entreprises dans des pratiques durables. Si certains sont décriés, c’est parce que les clauses d’attribution sont parfois légères. Il est donc important de savoir ce qu’il y a derrière un label pour s’y fier.
Il est vrai que le label ISR n’est pas très contraignant ; une entreprise qui a une politique RSE, même si elle exerce dans un secteur défavorable aux objectifs de développement durable, peut obtenir ce label.
Néanmoins, c’est une première étape et s’il n’est pas suffisant, il prouve un engagement pour des critères qui ne sont pas uniquement financiers (on parle des critères ESG : économiques sociaux et de gouvernance). Ces critères sont de plus en plus utilisés pour évaluer les risques et les opportunités à long terme, allant au-delà du simple marketing.
Environ 2 500 milliards de dollars d'actifs sous gestion (ASG) dans le monde sont désormais investis dans des fonds labellisés ISR, selon le Global Sustainable Investment Alliance (GSIA). Cela indique une adoption croissante de normes et de labels spécifiques. Si ce n'est évidemment pas suffisant, c'est un bon début.
L'investissement vert va au-delà des bénéfices financiers en ayant un impact positif sur la société et l'environnement. Cela peut inclure la création d'emplois durables, la préservation des écosystèmes et la contribution à des objectifs de développement durable.
Idée reçue #2 : Investir vert coûte plus cher.
Et c'est moins rentable.
En octobre dernier, Amundi, numéro 2 en Europe de la gestion indicielle, a fait évoluer une dizaine de ses ETF éligibles au PEA pour qu'ils soient mieux-disants en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Cependant, cela s’est accompagné d'une hausse des frais de gestion. Cet exemple irait parfaitement dans le sens de cette idée reçue, qu’investir vert coûte plus cher. Pourtant, aujourd’hui ce n’est pas le cas.
Les nouveaux acteurs en ligne (dont Caravel) sont engagés pour investir vert, et pourtant, les tarifs sont en moyenne deux fois moins chers que les acteurs traditionnels. En ce qui concerne les fonds, aucune étude n’a démontré à ce jour qu’il était plus cher d’investir vert.
Au contraire, de nombreuses études démontrent que les entreprises socialement responsables peuvent réaliser des rendements financiers comparables, voire supérieurs, à ceux des entreprises traditionnelles à long terme.
Selon une étude menée par Morgan Stanley, les fonds d'investissement durables ont souvent des performances équivalentes ou supérieures à leurs homologues traditionnels. En 2020, 71 % des fonds ESG (Environnement, Social, Gouvernance) ont surperformé leurs pairs non-ESG.
Selon une autre étude, de McKinsey cette fois-ci, les entreprises qui intègrent activement les critères ESG ont une probabilité trois fois plus élevée de surpasser leurs concurrents en termes de rentabilité à long terme.
Et ça tombe bien car si vous êtes ici vous le savez, chez Caravel nous misons sur le temps long.
Idée reçue #3 : C'est juste un effet de mode.
Les tendances de marché montrent un intérêt croissant pour l'investissement durable. De plus en plus d'investisseurs institutionnels et individuels intègrent des critères durables dans leurs décisions d'investissement, ce qui indique une transition vers une approche plus responsable.
Selon le Rapport sur les tendances mondiales de l'investissement responsable de la Global Sustainable Investment Alliance, les actifs sous gestion mondiaux dans des stratégies d'investissement durable ont augmenté de 15 % entre 2018 et 2020, atteignant 35 300 milliards de dollars.
L'urgence est là, nous devons relever le défi environnemental. L'objectif est clair, nous voulons financer sainement votre futur. Notre conviction est forte, nous n'y arriverons pas sans ajouter de la transparence.
Merci déjà d'avoir pris le temps de creuser ce sujet. Si vous aussi vous voulez vous engager pour votre avenir et pour un monde de la finance plus vertueux, alors lancez-vous, et rendez-vous de l'autre côté (depuis votre espace client).
Et maintenant vous n'avez plus qu'à décortiquer notre méthodologie d'impact.